[<<]lundi 01 mai 1995  à  15h00 [>>]

[ Héléne Labarrière ' Machination ' Fr/Ch/Can ]    

Parce qu'elle en avait assez d'être la "sidewoman" la plus demandée (Slide Hampton, Lee Konitz, Art Farmer, René Urtreger, Daniel humair…) et parce q'uelle souhaitait jouer des musiques différentes, à commencer par la sienne, Hélène Labarrière a créé sa propre "Machination". " J'ai cherché un parcours qui rompe avec le classique enchaînement "tout le monde sur le thème et chacun son chorus" pour permettre à chaque musicien de se placer, d'occuper un véritable espace" dit-elle dans une récente interview à la revue jazzman. Le résultat? Un tissu musical européen, gaiement assuré, aux confins du rock, du théâtre musical et des musiques contemporaines, avec des éclats de trompette altiers, venus du hardbop, et des griffures de guitares qui évoquent l'avant-garde new-yorkaise... et le tout porté par le drive énorme et libre d'une rythmique très complice. Un ensemble "européen" et majoritairement "féminin" (ce qui est franchement original dans ce monde si "macho" du jazz!), qui a décidé de tordre le cou à tous les clichés!

 

[ Composition ]

HELENE LABARRIERE: contrebasse CORIN CURSCHALLAS: chant INGRID JENSEN: trompette NOEL AKCHOTE: guitare PETER GRITZ: batterie

[ Tim Berne Blood Count Feat.Marc Ducret Usa/Fr ] 2e partie  

Souvent comparé à Ornette Coleman pour sa musique aux polyphonies très structurées (free-bop) et pour son phrasé très "vocal", Tim Berne s'exprime en solo, en duo, en trio ou en quartet avec le même bonheur et la même pertinence. Fer de lance de l'avant garde américaine, il a longtemps travaillé et joué avec Anthony Braxton, John Carter, John Zorn, Butch Morris, Vinny Golia... et surtout Julius Hemphill qu'il considère comme son maître. A la tête de ses propres groupes et avec des compagnons de route comme Paul Motian, Bill Frisell, Joey Baron, Hank Roberts, il s'est produit très peu en France, mais à chacun de ses trop rares passages s'est toujours montré comme un remarquable "organisateur" de feelings et de climats, cherchant toujours un son global, un son de groupe à base d'improvisations collectives, semblable à un prolongement abstrait de la "funk music". Attention! L'avant-garde new-yorkaise (royalement augmentée du génial Marc Ducret!) investit l'Europa! Ca va chauffer dans le dortoir des Moines!

 

[ Composition ]

TIM BERNE: saxophone MARC DUCRET: guitare CHRIS SPEED: saxophone/clarinette MICHAEL FORMANEK: basse JIM BLACK: batterie

[ Django Bates Delightful Precipice Gb ] 3e partie  

Distingué plusieurs fois par les revues anglaises comme le meilleur compositeur britannique ( il a même reçu en 1994 le prix du meilleur musicien européen par l'académie du jazz française!), Django Bates s'est d'abord fait remarquer tout au début des années 80 avec le fameux Big Band "Loose Tubes". Ce pianiste éclectique qui a déjà travaillé avec George Russel, George Gruntz, Tim Berne ou Dudu Pukwana a conçu avec ce grand orchestre extrêmement festif, un projet réunissant la crème des solistes ( Ian Ballamy, Mark Lockheart, Julian Arguelles, Eddy Parker...) sur des compositions aussi dansantes que surréalistes. Rythmes de fanfare, marches militaires, valses parodiques, brusques changements d'atmosphère, de timbres, de feeling, dans une écriture si particulière qu'on se demande s'il n'est pas autant influencé par le Lewis Carroll d'Alice au Pays des Merveilles que par le Chris Mc Gregor du Brotherhood of breath? La plus belle preuve que le jazz d'avant-garde euopéen peut rester créatif et être parfaitement réjouissant pour tous les publics.

 

[ Composition ]

EDDIE PARKER: flûtes SARAH HOMER: clarinettes IAN BALLAMY: saxophones STEVE BUCKLEY: saxophones MARK LOCKHEART: saxophones BARAK SCHMOOL: saxophones JULIAN ARGUELLES: saxophones SID GAULD: trompette CHRIS BATCHELOR: trompette DAVE LAURENCE: cor ROLAND BATES: trombone RICHARD HENRY: trombone SARAH WATERHOUSE: tuba MICHAEL MONDESIR: basse STUART HALL: guitare/violon/banjo MARTIN FRANCE: batterie THEBE LIPERE: percussions DJANGO BATES: piano/tuba

[ Papa Wemba Zaire ] 2e partie  

Figure mythique et voix souveraine de la musique zaïroise qui depuis le début des années soixante fait danser l'Afrique, Papa Wemba s'est depuis quelques temps affranchi des lois du genre en mariant les rythmes de la rumba zaïroise à des sonorités venues d'ailleurs et notamment du funk et de la soul (voir sa reprise récente du fameux Fa fa fa fa fa d'Otis Redding!). Pris en main par le très célèbre label Real World de Peter Gabriel, il vient de découvrir le succès international avec une grande tournée au Japon et en Europe. Irrésistible chanteur, roi de la musique africaine avec Khaled, Salif Keita et Youssou n'Dour, héritier de James Brown, Wilson Picket ou Otis Redding, Papa Wemba est le prince de la Rumba royalement dopée au Funk le plus actuel! Une grande musique de danse de fête pour une rentrée universitaire royalement swinguante. En première partie Où est passé Sylvio

 

[ Composition ]

PAPA WEMBA : Chant, SYLVIA LAUBE : Chant, AWA MAIGA : Chant, PATRICK MARIE-MAGDELAINE : guitare, CHRISTIAN POLLINI : guitare, PATRICK ETONDE-BEBEY: claviers, XAVIER JOUVELET : percussions, PIERRE6VALERY LOBE : batterie, NOEL EKWABI : basse

[ Tarifs ]

10F - Gratuit titulaires carte campus/setram

[ Lieu du concert ]

(Non renseigné)

-
Plan d'accès : (non disponible)

[ Infos utiles ]

 

[ Renseignements suppplémentaires ]

 

[ Site(s) web ]

Musicien(s) : (non disponible)
Lieu du concert : (non disponible)

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